Bienvenue au Refuge
Chèr·e ami·e de l’écriture,
En lisant ces lignes, symboliquement, tu pénètres dans un refuge. Momentanément, tu te trouves à l’abri du temps, du bruit, de la lumière. Dans ce refuge, gît le silence, qui est source d’imagination. Puisses-tu t’y reconnecter, car le calme intérieur est le seul prérequis à l’écriture.
L’écriture émane de ce refuge intime qu’il est important d’aménager pour soi, en soi, si l’on a envie d’écrire.
Le mot « refuge » ne dissimule aucun secret d’écriture, car il n’en existe pas. Pendant les quatre premières années de Prêt-à-écrire, en vain, j’ai cherché ces soi-disant secrets, rédigeant à leur sujet un premier blog. Bien vite, pourtant, l’écriture s’est tarie. Tout simplement parce qu’il ne sert à rien de chercher à l’extérieur, dans des conseils d’écriture ou des courants littéraires par exemple, ce qui se trouve à l’intérieur.
Le blog de Prêt-à-écrire, auparavant intitulé Conseils d’écriture, se transforme à présent en communauté d’écriture, en refuge. « Qu’y trouverai-je ? » te demandes-tu. Non pas des conseils formels, des consignes ou des règles à suivre au pied de la lettre, plutôt des suggestions, des pistes, des portes entrouvertes sur ce refuge intérieur dont émane l’écriture.
Le refuge est à la fois intime et collectif
Intime, car toi seul·e peut écrire
Je ne peux pas le faire à ta place, et tu ne peux pas seulement lire ces lignes pour y parvenir. Tu as besoin de mettre l’écriture en pratique. Et tu as besoin de faire cela dans le respect absolu des ressources qui te sont disponibles (matérielles, mentales, émotionnelles…) au jour le jour.
Ces ressources s’élargissent à mesure que tu écris et prends profondément appui dans ton refuge intérieur. Le refuge de Prêt-à-écrire t’y accompagne, de suggestion de lecture en jeu d’écriture. Puisses-tu y réapprendre à être et à écrire naturellement, avec justesse et sagesse.
Collectif, car nous sommes plusieurs à écrire
Le refuge est une communauté d’entraide. Tu peux y poser des questions et partager tes commentaires, tes découvertes avec d’autres ami·es de l’écriture. Tu peux compter sur la solidarité qui s’installe spontanément entre ami·es dès que nous sommes à l’écoute.
Je te remercie d’être ici,
Sarah
Bonjour!
Même si je ne comprends pas tout à fait le rôle que peux jouer « Le refuge » dans mon écriture, je m’y inscris. Car j’avais apprécié il y a quelques années l’analyse et les commentaires de Sarah à propos de quelques pages.
Merci, Jocelyne, pour ton mot ! Le refuge est un espace d’écriture et de paix à redécouvrir en soi. Au fil des articles et des cercles, cet espace prendra forme, rassure-toi.
Avec tout ce qui se passe…j’essaie de transformer ma frustration, ma colère et mon impatience en quelque chose de constructif au niveau de l’écriture. Déjà à mon 3e roman, je sens que la discipline est cachée dans un coin avec un masque et que la volonté s’est volatilisée en même temps que la tendresse, les câlins, l’affection et l’amour qui me manquent cruellement comme à des milliers de célibataires prisonniers de la Covidouille….si au moins on pouvait se rencontrer entre connus et inconnus pour parler et rire et discuter de l’écriture…autour d’une bière ou d’un café…je pense organiser des rencontres ateliers d’écriture en nature, dans un parc…dans mon quartier…avec la verdure, le ciel et de l’eau comme toile de fonds…bon courage à tous!
Bonjour Paul ! Merci pour ton mot. Ce que tu nommes est important. Les événements extérieurs, tels que les confinements, peuvent avoir un effet sur nos états intérieurs et sur l’écriture. Dans le fond, en avons-nous le contrôle ? Ton message m’inspire cette question, et je t’en remercie. Je te souhaite de trouver une façon d’entrer dans ton troisième roman, comme s’il s’agissait d’un premier. Tout simplement parce que tu l’écris dans un tout nouveau contexte et les méthodes de discipline ou de volonté qui fonctionnaient à l’époque sont peut-être celles qui t’empêchent aujourd’hui de découvrir une autre façon d’écrire.
Bon cheminement, Paul